• Bulevar Kneza Aleksandra Karađorđevića 53, Beograd
  • Ponedeljak - Nedelja
    10:00 – 20:00

Par dvokrakih pozlaćenih bronzanih aplika

U stilu Luja XVI, oko 1870. godine, Pariz

Ove zidne svetiljke karakteriše rad neobičan za 19. vek. Pretpostavlja se da originalne aplike potiču iz 18. veka, a da su na njih naknadno, u 19. veku, dodati ukrasi, ili da su kompletno urađene po nacrtu iz 18. veka. Identičan rad vidljiv je na crtežu iz 1780. godine (čuva se u Muzeju dekorativnih umetnosti u Parizu) čuvenog majstora Žan-Fransoe Fortija (Jean-François Forty), specijalizovanog za rad sa dragocenim metalima, čija se dela danas nalaze u najpoznatijim evropskim muzejima (u Londonu, Berlinu, Parizu…).

Centralna stabljika zidne ploče krunisana je ukrasnom korpom punom plodova i delikatno izvajanog lišća koja, kao i zlatna šišarka iznad, simbolizuje obilje, a zmija koja je obavija po sredini metafora je stvaranja, obnove, mudrosti, ali i upozorenja na smrtnost. Stabljika se završava mašnom i grozdom, a iz čašice pri dnu polaze dve krupne volute ukrašene listovima akantusa, na čijim savijucima počivaju poprsja krilatih harpija koje nose čirake obložene stilizovanim paperjem.

 

Pair of two-armed gilt bronze appliques

In the style of Louis XVI, about 1870, Paris

These wall lamps are characterized by work quite unusual of 19 century. The original appliques are supposed to originate from 18 century, with decorations subsequently added in 19 century; alternatively, they could have been fully manufactured after an 18-century design. Identical work may be seen on a drawing from 1780 (kept at the Museum of Decorative Arts in Paris) by the renowned master Jean-François Forty, specialized for work with precious metals, whose works are nowadays kept at the most renowned European museums (in London, Berlin, Paris…).

The central stem of the wall panel is crowned with an ornamental basket full of fruits and delicately formed leaves which, same as the golden pine-cone above, symbolize abundance, while the snake belted in the middle is a metaphor for creation, restoration, and wisdom, but also a warning of mortality. The stem ends up in a ribbon and a bunch of grapes, while two large volutes decorated with acanthus leaves, grow out of the cup by the bottom with busts of winged harpies carrying candle holders sheathed with stylized feathers resting on their twists.

 

Paire d’appliques à deux branches en bronze doré

Style Louis XVI, vers 1870, Paris

            La caractéristique de ces appliques murales c’est un travail inhabituel pour le 19e siècle. On peut supposer que les appliques originales datent du 18e siècle et que des décorations y ont été rajoutées ultérieurement, au 19e siècle, ou bien qu’elles ont été entièrement faites selon un dessin du 18e siècle. Un travail identique est visible dans un dessin de 1780 (conservé au Musée des Arts Décoratifs à Paris) du célèbre maître Jean-François Forty, spécialisé en travail des métaux précieux, dont les oeuvres se trouvent aujourd’hui dans les musées européens les plus célèbres (à Londres, Berlin, Paris).

         La tige centrale du panneau mural est couronnée d’un panier décoratif plein de fruits et de feuilles délicatement sculptées qui, de même que le cône doré au-dessus, symbolise l’abondance, et le serpent qui l’entoure au milieu est une métaphore de la création, du renouveau, de la sagesse, mais en même temps un avertissement de mortalité. La tige se termine par un nœud et une grappe, et deux grandes volutes décorées de feuilles d’acanthe émanent de la coupe en bas, sur les replis desquelles reposent des bustes de harpies ailées portant des bougeoirs recouverts de duvet stylisé.

 

Paire d’appliques à deux branches en bronze doré

Style Louis XVI, vers 1870, Paris

La caractéristique de ces appliques murales c’est un travail inhabituel pour le 19e siècle. On peut supposer que les appliques originales datent du 18e siècle et que des décorations y ont été rajoutées ultérieurement, au 19e siècle, ou bien qu’elles ont été entièrement faites selon un dessin du 18e siècle. Un travail identique est visible dans un dessin de 1780 (conservé au Musée des Arts Décoratifs à Paris) du célèbre maître Jean-François Forty, spécialisé en travail des métaux précieux, dont les oeuvres se trouvent aujourd’hui dans les musées européens les plus célèbres (à Londres, Berlin, Paris).

         La tige centrale du panneau mural est couronnée d’un panier décoratif plein de fruits et de feuilles délicatement sculptées qui, de même que le cône doré au-dessus, symbolise l’abondance, et le serpent qui l’entoure au milieu est une métaphore de la création, du renouveau, de la sagesse, mais en même temps un avertissement de mortalité. La tige se termine par un nœud et une grappe, et deux grandes volutes décorées de feuilles d’acanthe émanent de la coupe en bas, sur les replis desquelles reposent des bustes de harpies ailées portant des bougeoirs recouverts de duvet stylisé.